Indépendance quand tu nous tiens

[dropcap]F[/dropcap]abriquer son indépendance dans le monde du travail est souvent relié à la liberté car plus de hiérarchie ou d’ordre à respecter. Mais pour moi l’indépendance c’est beaucoup plus que ça. Il s’agit d’une façon de vivre. On devient le responsable direct de son évolution, si on échoue ou si on réussit, on ne pourra l’attribuer à personne d’autre.  C’est pour ça qu’à mes 20 ans, j’ai investit dans l’immobilier afin de m’assurer une indépendance financière et à 22 ans j’ai créé Jeffinfo afin de pouvoir travailler en toute liberté dans ma passion : l’informatique. Cette article va donc décrire ma vision de l’indépendance mais si j’ai choisis ce sujet c’est parce que je participe à un concours organisé par Aurélien (readmeimfamous, webentrepreneur). Le sujet m’intéresse donc voici le lien de ce concours : concours bloger tv

[h1]L’indépendance, c’est d’abord rompre avec les habitudes [/h1]

Plus l’homme a d’habitudes, moins il est libre et indépendant (Kant)

[dropcap]R[/dropcap]ayer de son vocabulaire l’expression « métro, boulot, dodo ». Pour moi l’indépendance dans le monde professionnel c’est travailler

  • Quand on veut : la flexibilité des horaires, c’est la plus grande liberté de l’entrepreneur. Mais ceci est à double tranchant car si on adore son travail on se met à travailler non stop en oubliant week-end, jours fériés et dés fois même de dormir.
  • Ou on veut : c’est de plus en plus vrai de nos jours avec les nouvelles technologies. Logiciel en saas, mail accessible de partout.
  • Avec qui on veut : ceci est vrai quand sa société est en bonne santé. Ce qui permet d’éviter la chasse aux clients  afin de prendre tout ce qui passe.
  • Ce qu’on veut : faire uniquement ce qu’on aime est illusoire mais avec le temps on arrive à consacrer le maximum de temps à ce qu’on aime. A terme, un entrepreneur doit apprendre à déléguer, personnellement j’ai choisis le modèle de la sous-traitance. Ça fait quelques années que je ne m’occupe plus ni de la comptabilité ni de l’administratif et sur les projets clients un peu plus important, j’ai une liste de partenaires informatiques avec qui je peux travailler en toute pérennité.
[h1]Faire son chemin et le suivre sans jamais renoncer[/h1]

[dropcap]E[/dropcap]tre un entrepreneur, c’est bâtir son propre bateau afin de parcourir les mers. Un de mes clients avait l’habitude de dire nous sommes des bâtisseurs. Et il l’a montré en passant d’une boite de trois personnes à une multinationale en 10 ans. Vous êtes le capitaine du navire, vous décidez la taille de votre bateau, sa vitesse de navigation et surtout son équipage. Personnellement, je me suis aperçu que j’aimai avoir plusieurs petits bateaux et travailler avec pleins d’autres capitaines de navire. Tout au long de la vie de votre entreprise vous allez subir de multiples tempêtes :

  • Un client qui dépose le bilan et vous laisse une ardoise
  • Un fournisseur qui ne vous livrera jamais et ne vous remboursera pas bien sur
  • Un employé ou un associé qui vous délestera d’une partie de votre clientèle
  • Un banquier qui sera votre ami uniquement en fonction de votre trésorerie

La seule chose qui fera de vous un bâtisseur, c’est cette résistance à l’échec :  ne jamais abandonner et toujours se relever. Dans le modèle économique anglo-saxon, l’échec n’est pas considéré comme une preuve de faiblesse mais plutôt comme une expérience. Plus les années vont avancer, plus votre expérience de gestionnaire va devenir de plus en plus précise, ce qui va vous permettre de naviguer sereinement même en mer agitée.

[h1]Salarié c’est finit[/h1]

[dropcap]E[/dropcap]changer sa vie de salarié contre celle d’un indépendant, c’est faire un grand sacrifice. Car avant de se lancer il faut savoir une chose, cette soif de liberté et d’indépendance ont un prix. Plus jamais vous ne pourrez redevenir un salarié (enfin si mais un salarié aigri), cette autonomie que l’on développe en gérant son propre business, va rendre très difficile la soumission à une autorité surtout si on ne la respecte pas. Quand on devient un travailleur indépendant, il faut se battre tous les jours pour garder sa liberté. Mais en temps de crise, le salarié peut perdre son travail du jour au lendemain alors que le travailleur indépendant si il fait son métier par passion et avec professionnalisme, il saura garder et accroître sa clientèle. Je travail par exemple avec certains clients depuis plus de 10 ans et leurs confiances au fur et à mesure des années, c’est ma plus belle récompense.